Les inégalités (notamment de genre) en milieu professionnel sont nombreuses et anciennes et le secteur de la musique est particulièrement touché par cette problématique. Traditionnellement masculin, le monde de la musique a non seulement longtemps été interdit d’accès aux femmes mais il a également été historiquement construit sur des normes pensées au masculin. Scivias informe, accompagne et soutient les professionnel·les de la musique qui souhaitent aller vers un changement pour faire advenir un secteur musical plus inclusif. 

Un secteur de la musique plus inclusif est un milieu professionnel qui se veut exempt de discriminations et d’inégalités, au sein duquel toutes les personnes dites « minorités » sociales sont inclues, visibilisées et traitées à égalité avec la majorité représentée par les hommes cis blancs hétérosexuels.

En devenant membre ou ami·e de Scivias, vous participez activement au mouvement pour un secteur de la musique plus inclusif, vous vous engagez à lutter concrètement contre les inégalités en visibilisant les personnes sexisées et en mettant en action la parité numérique, et vous appartenez à un réseau de professionnel·les avec qui vous pouvez partager les mêmes valeurs d’inclusion.

Nous invitons les membres Scivias à mettre en action leur engagement concrètement en choisissant un domaine où appliquer une parité numérique, c’est-à-dire un minimum de 50% de personnes sexisé·es. Cette parité peut s’appliquer au sein du CA, au sein de l’équipe de direction, nombre d’artistes programmé·es… Vous êtes libres de choisir !
Si la parité numérique n’est pas une fin en soi, en ce que l’égalité numérique ne fait pas l’égalité réelle, nous pensons qu’elle reste tout de même un moyen efficace pour ouvrir la voie à un secteur plus inclusif.

Nous entendons par “personnes sexisé·es” les personnes “concernées par le sexisme”* : les femmes et personnes s’identifiant comme femmes, les personnes non-binaires, les personnes transgenres, les personnes LGBTQIA+.
Nous empruntons la définition de “personnes sexisé·es” à Juliet Drouar : https://blogs.mediapart.fr/juliet-drouar/blog/300620/femme-n-est-pas-le-principal-sujet-du-feminisme 

Les discriminations systémiques sont l’ensemble des discriminations qui sont directement liées au fonctionnement de la société. Parmi ces discriminations nous pouvons citer le sexisme, la transphobie, le racisme, le validisme, le classisme, l’homophobie et la grossophobie. 

L’écriture inclusive permet de visibiliser les femmes de manière concrète dans la profession, de les faire exister. Cela implique de ne plus utiliser le masculin comme élément neutre. L’écriture inclusive permet également d’impliquer directement les femmes, notamment dans les appels à candidature, ce qui encourage leur légitimité dans le secteur.

L’écriture devient inclusive grâce à trois moyens: 

• l’utilisation systématique du masculin et du féminin (“les musiciens et les musiciennes).
• l’utilisation de termes épicènes (mots “neutres”, qui ne sont pas genrés) comme “les artistes”.
• l’utilisation du point médian (un·e musicien·ne)